Ce blog a pour simple vocation de partager avec vous des textes et des billets d'humeur sur des sujets divers, et des poèmes... Il ne s'agit pas de récits autobiographiques même si l'inspiration puise sa source dans des faits réels...
L'année 2013 se termine. Certains ont peut être hâte de passer à la nouvelle année pour oublier de mauvais moments, et d'autres traînent des pieds tellement l'année a été parée de merveilleux moments... Ainsi va la vie dont la palette de couleurs est nuancée pour tout le monde...
Qu'elle qu'ait été votre année, ZE VENUS ZB vous souhaite de belles fêtes de fin d'année. Que ces fêtes
soient pour vous l'occasion d'être entouré, de partager et de vivre des moments
chaleureux...et de faire la fête !!
Prenez soin de vous avec bienveillance ....
ZE VENUS ZB reviendra l'année prochaine, le temps de prendre un peu de
vacances et de vous concocter la suite des aventures de Tassadit, la
bienheureuse... !!
Ce céphalopode est énigmatique. Il a une apparence qui peut rebuter certaines personnes. D'autres peuvent être charmées par ce savant mélange de douceur et de rugosités et se laisser prendre au piège de ses longues tentacules pour être entraînées dans les abimes.... La présence de ventouses ne permettent pas de nous en détacher facilement.... Il est solitaire et aime se terrer dans son trou. Sa cachette est comme une île où il se sent à l'abri des autres. Il y resterait bien d'ailleurs si ce n'est par obligation ou pour se sustenter... C'est un être intelligent et parfois manipulateur... Il amadoue l'autre et quand il devient trop gênant il expulse de l'encre noire, sa botte secrète, pour s'en débarrasser et courir se réfugier dans son antre.... Quand il se terre il ne faut surtout pas le déranger sous peine de voir sa face de prédateur... Il aime le silence des profondeurs et les grands espaces sans nul autre alentour... Doté d'une grande patience, il sait attendre pour arriver à ses fins.... De lui on dira que l'apparence est trompeuse à bien des égards....
Après cette petite introduction à double sens.... voici un petit poème sur l'octopus vulgaris......
Le poulpe
Monstre
pour ses pairs, le poulpe est cannibale
Ilest un prédateur dont la patience n’a pas d’égal
Crustacés,
poissons et mollusques font son régal
Les
crabes ayant plutôt la préférence du mâle
Invertébré
le plus développé, il se déforme à l’infini
Notre
céphalopode intelligent sait bâtir son abri
Il
peut changer de couleur et de lisse devient rugueux
Afin
de se protéger de tout être vivant douteux
Ses
longs tentacules servent à alimenter sa curiosité
L’un
d’eux, le reproducteur, lui permet de copuler
De
cet accouplement éclosent des œufs par milliers
Que
la femelle ventilera en oubliant de s’alimenter
Ainsi
va la vie de notre poulpe octopus vulgaris…
Cet
animal de mer qui se terre le jour dans sa cachette
Pour
être délogé de ces cavités dans des gargoulettes
Par
nos chers kerkenniens friands de tchich bel karnit
Choquée.
J’ai même été anéantie lorsque j’ai entendu que des parents, lors d’une
manifestation, avaient incité leurs enfants à brandir des bananes à une femme
basanée en lui disant « tiens la guenon » ….
Le
choc de la nouvelle digéré, je me suis demandé quel cheminement de pensée
pouvait conduire des parents à faire faire ce genre de choses à leurs enfants….
Comment au 21 e siècle, dans une société où l’accès aux connaissances est aisé,
peut-on en arriver à de telles situations abjectes ?
Je
pense à ces enfants qui ont été instrumentalisés par leurs propres parents. Je
pense à eux en tant qu’adultes en devenir et ça m’inquiète…. Je pense aux
messages d’intolérance et de racisme que leurs parents leur inculquent et ça me
révolte…
Il
faut s’insurger contre ces comportements et ne pas hésiter à utiliser les
réseaux sociaux pour les dénoncer. N'hésitez pas à en parler avec vos enfants et leur expliquer pourquoi ça ne
prête pas à sourire et en quoi cela est choquant…
Nous devons tous nous sentir concernés car lorsqu’on insulte
une personne du fait de ses origines c’est l’humanité toute entière qu’on
insulte…
Le
5 novembre 2011 naissait le blog "Les z'aventures de VENUS". L’idée était de partager avec un
plus grand nombre des textes, des poèmes que j’adressais auparavant à des
personnes de mon entourage.
Certains des textes s’inspirent de mon vécu, d’autres de faits relatés par
d’autres, ou encore de l’actualité. Ils
ne sont donc pas tous autobiographiques.
En
cette date anniversaire du blog, il me tenait à cœur de remercier les personnes
qui ont pris le temps, la peine, de lire mes textes et de m’en faire un retour.
Merci mille fois à ceux de mes amis qui m’ont encouragée à continuer et qui
m’ont adressée des commentaires très émouvants.
L’écriture est un bon
exutoire. Le mot est le versant, couché
sur papier, de l’émotion ressentie.
Les
épaules voutées, le pas lourd et les yeux cernés
Le
trajet d’une heure lui semble une éternité
Le
cerveau au ralenti, il rejoint un monde de requins
Des
lustres qu’il bosse là comme cadre commercial
La
pression du chiffre a rendu l’ambiance
bestiale
Les
relations entre collègues sont de vrais combats de coqs
Le
leitmotiv de Marc, amasser du fric pour payer sa bicoque
Le
café est bu à toute vitesse les yeux rivés sur son écran
Son
chef lui apporte les chiffres et le ton monte d’un cran
Il
lui dit qu’il est un bon à rien et le traite de tous les noms
Marc
encaisse, tous ses collègues rient tels des ânons
Marc
se lève ensuite et prend sa tête douloureuse entre les mains
Il
pleure abondamment puis soudain il pousse un cri inhumain
Devant
les visages de ses collègues atterrés et figés dans un rictus Marc
se replie sous le bureau et prend la position du fœtus
Il
n’entend plus aucun son, il est loin de ce monde létal
Dans
sa tête il y a comme une fracture mentale
Une
déchirure qui vient de le faire basculer ailleurs
Son
corps et son esprit ont dit stop à trop de douleurs
NDLR : Combien d'hommes et des femmes ont fait un "burn-out" comme Marc ? Acculé par trop de pressions et des rapports inhumains au boulot, Marc a craqué....
J'espère que ce texte servira de déclic pour réfléchir à la place que prend le travail dans votre vie. Il faut savoir raison garder et remettre chaque fois que nécessaire le travail à la place qu'il doit tenir afin de se préserver....
Leur
père avait rejoint l’au-delà il y a plusieurs lunes
Dans
une guérilla dont je cherche encore la raison
Père
et époux, hommage à lui dans une ultime oraison
Pour
sauver nos quatre enfants je devais quitter ces dunes
Des
milliers de nafka au passeur pour atteindre Misrata
L’espoir
d’atteindre cette île sublimée de Lampedusa
Nous
fit supporter la faim qui tenaillait nos entrailles
La
peur rendait nos regards figés et opprimait nos poitrails
Arrivés
au port de Zuwara les doutes me firent hésiter
Mais
comment, devant cet infime espoir, décider de reculer ?
L’étendue
de la mer paraissait si vaste, les vagues imposantes
Notre embarcation, petit bateau de pêche, semblait si défaillante
Assis
les uns contre les autres, nous luttions contre la peur
Des
heures et des heures enfermés dans ce monde de torpeur
Seuls
les pleurs des enfants brisaient ce silence assourdissant
Et
les prières ça et là des hommes et femmes psalmodiant
L’état
de la mer devenait de plus en plus menaçant
Le
visage du passeur reflétait le danger imminent
J’enlaçais
mes quatre enfants dans une étreinte ultime
Et leur demanda pardon avant de rejoindre l'abîme
NDLR : Comme moi vous avez entendu
parler de ce drame des naufragés au large de l’île de Lampedusa. Comment rester
indifférents devant ces tragédies humaines ? Des centaines d’hommes et de
femmes ont décidé un jour de quitter l’Erythrée pour fuir la famine et offrir
un autre avenir à leurs enfants. De notre regard d’occidentaux, cela nous
parait suicidaire…et on a vite fait de les juger en se disant qu’ils ont
conduit leurs enfants à la mort… Mais imaginez que vos enfants crient famine
tous les jours ; qu’ils vous supplient de leur donner un peu d’eau ; que
vous les entendiez hurler la nuit de douleur ; que vous voyiez leurs visages
se creuser et leur squelette devenir apparent ?
Vénus
se rendait à cette réunion d’une journée sans grand entrain. Encore des heures
à tergiverser et à écouter des personnes qui se targuent d’avoir la science
infuse (NDLR : ça doit dire quelque
chose à ceux qui subissent la réunionite…). Le repas était prévu mais ils
resteraient à l’intérieur de cette grande salle car les organisateurs avaient
fait appel à un traiteur (NDLR : zut
se disait Vénus, moi qui me suis motivée avec cette idée de resto… !!).
Vénus
s’installe bien malgré elle au premier rang. En effet, elle est arrivée en
retard et comme d’habitude tout le monde s’était assis au fond de la salle (NDLR : vous n’avez pas remarqué cette
régression en réunion ??... on se comporte comme à l’école…les cancres
dans le fond et les retardataires et les bons élèves devant…). Elle écoute les
premiers intervenants tout en faisant ses mots croisés (NDLR : étant assise sous le nez des intervenants elle n’avait pas
osé sortir son magasine people sur les potins des stars…).
Une
voix suave, légèrement rauque et profonde lui fit lever le nez de ses mots
croisés… Vénus regardait celui dont émanait ce son mélodieux… Il parlait avec aisance, le regard loin devant
lui, comme s’il voulait s’adresser à chacun des participants présents. Vénus se
concentrait davantage sur lui, à la limite de la fixation. Elle était comme
hypnotisée…
Le regard
Alors
qu’ils invitaient les participants à prendre la parole pour échanger avec les
intervenants, Vénus se précipita pour arracher le micro des mains de l’animateur
de la salle (NDLR : on retrouve bien
notre Vénus impétueuse et irréfléchie !!). Le
micro en mains, Vénus se rendit compte de sa bourde… Elle ne savait pas quoi
dire puisqu’elle n’avait pas écouté le contenu de l’intervention.
Elle
perdait pieds quand son regard plongea dans celui de ce Mars à la voix
envoûtante. Les secondes où leurs yeux se parlèrent parurent des heures à
Vénus. Mars adressa un sourire d’encouragement à Vénus et comme par magie elle
débita quelques phrases non seulement bien construites et censées mais en plus
en lien avec ce qui venait d’être dit
(NDLR : sans doute la magie des coups de foudre..).
Quelle
intensité dans cet échange de regards. Vénus et Mars venaient de se découvrir.
Chacun semblait être en immersion de l’autre. L’un et l’autre venaient d'être reliés par un fil invisible.
Le lien
A
l’issue du repas où Mars et Vénus n’en finissaient plus de se lancer des
regards, la rencontre put avoir lieu.
Alors
qu’elle discutait avec un participant, Mars s’approcha d’elle. De nouveau cette
intensité dans l’échange de regards. A tel point que l’autre personne, troublée
par ce dont elle était témoin, s’éloigna sans dire un mot… Ils
continuèrent de se regarder sans dire quoi que ce soit. Leurs corps tout entier
étaient en communion. Leurs doigts se frôlèrent comme si leurs mains étaient aimantées.
Vénus
tenta de rompre ce silence en lui demandant des banalités. Elle cherchait ses mots. Mars continuait de
regarder Vénus. Elle avait l’impression que ses yeux plongeaient loin en elle.
Vénus
se laissait porter par cette chaleur, unique à nulle autre pareille, quand l’organisateur
les invita à regagner leur place. Mars
et Vénus s’exécutèrent sans se quitter des yeux…
Moment éphémère
Vénus
était troublée. Elle en perdait la notion du jour, de l’heure. Le temps s'était arrêté. Les intervenants défilèrent et Vénus buvait
chaque parole de Mars. Leurs yeux ne cessaient de se croiser ; toujours
avec la même intensité.
L’un
et l’autre se cherchait dans ces regards. L’évidence les reliait dans une
dimension qui les éloignait du commun des mortels. A
mesure que les minutes s’égrenaient, Mars et Vénus se découvraient. Pas un mot.
Juste des yeux qui se comprennent.
Les
applaudissements pour le dernier discours firent descendre Vénus sur terre.
Mars était accaparé par des participants le félicitant. Mars
souriait à Vénus. Il essayait de se dépêtrer de toutes ces sollicitations et
tenta, en vain, de se diriger vers Vénus. Ces
personnes telles des vagues les éloignaient de leur rivage.
Vénus
continuait de regarder Mars tout en se rendant vers la sortie. Leurs yeux
étaient brillants de cette lumière des gens qui savent l’inexplicable. L’un
et l’autre savaient que ce moment de magie éphémère s’arrêtait là pour l’instant.
L’un et l’autre repartait riche de ce qu’ils venaient de vivre. Vénus et Mars
avaient, en eux, l’évidence de retrouvailles inéluctables…
Nous
entendons ça et là parler des bonnes résolutions de la rentrée…. Oui celles là
mêmes dont on nous rabâche les oreilles en début d’année… (NDLR : cela occupe les journalistes l’été car ils n’ont pas d’autres
papiers à produire et en début d’année parce que trop ivres pour écrire quelque
chose de plus intéressant !!! lol).
Allez !!
Dans le désordre on a : « manger mieux » (NDLR : oui oui le fameux X fruits et légumes par jour !!!) ;
« fumer moins » ; « faire du sport » (pour éliminer les glaces et entrecôtes
frites de l’été !!) …
Tout
comme en début d’année, ces bonnes résolutions n’ont vraiment de sens que dans
ce qu’elles nous permettent d’initier le début de « quelque chose », marquer
le temps… Certaines personnes ont besoin que leur année soit ainsi marquée par
des étapes, des rebondissements. Cela casse le rythme routinier et met un terme
à un moment qui vient de s’achever (NDLR :
comme les vacances dont on est déjà nostalgiques). Et pourquoi pas après tout…
Rien de plus banal me direz vous… ne vous y fiez pas… Les choses les plus
banales ont leur sens…
Dans
le même papier de ce journaliste qui recensait les bonnes résolutions de l’année
(NDLR : j’ai toujours des lectures
passionnantes chez le coiffeur !! lol), l’une d’elles a retenu mon
attention : « Prendre le temps d’aller voir mes amis ».
Il
est donc des personnes qui doivent se dire, voire noter sur un post-it ou leur
agenda : « penser à aller voir mes amis et à prendre de leurs
nouvelles »…. Que se passerait-il s’ils ne le notaient pas ? Est-ce une
résolution qui s’envole en fumée comme les autres sitôt la rentrée passée ?...
A
l’époque des réseaux sociaux, il est vrai que tout le monde est connecté en
permanence et pense qu’il suffit de s’envoyer des messages ou de les écrire sur
un « mur » virtuel pour avoir l’impression de « garder le lien «
avec ses amis…. Et qu’on peut se permettre de voir ses amis « à l’occasion »…
(NDLR : vous n’avez jamais entendu
ce « on se voit à l’occasion … » ?).
Pourquoi
ne pas prendre comme résolution d’oublier un peu ces « murs » et
autres « chats » virtuels en allant prendre des nouvelles de vos amis
en chair et en os ? Sans avoir à le marquer dans votre agenda dans la
rubrique « tâches à effectuer »…
Même
la bonne vieille carte postale a laissé place aux mms… Quelle joie pourtant de
trouver dans sa boîte aux lettres une carte postale, clin d’œil de son
entourage sur son lieu de vacances… A la différence du mms, on a du toucher, du
visuel, l’écriture personnalisée du message, et on peut la garder…jusqu’à ce qu’elle
jaunisse !!
Je
terminais ce petit billet d’humeur quand mon portable vibra pour m’annoncer l’arrivée
d’un message. Je vous le livre car il est une bonne conclusion à ce que je
viens d’écrire : « Coucou je
viens de rentrer de vacances, je te raconteraià l’occasion, et j’en profiterai pour te donner une spécialité culinaire
que j’ai ramené exprès pour toi, enfin s’il m’en reste car c’est un vrai délice…sinon
passe à l’occasion pour le prendre ».
(NDLR : le sms est modifié pour que la personne concernée ne soit pas identifiable ...).