vendredi 18 novembre 2011

BILLET D'HUMEUR DE VENUS - Jamais sans ma fille

A l'instar d'un de mes amis des milliers d'hommes mènent un combat de tous les jours pour avoir un minimum de droits auprès de leur enfant suite à une séparation. Certaines femmes font l'amalgame entre le couple parental et le couple conjugal... Parce qu'elles ont des griefs contre leur ex compagnon elles tentent de l'évincer de la vie de leur enfant... Guidées bien souvent par un sentiment de haine elles perdent de vue l'intérêt de leur enfant.... Au final on se retrouve avec des hommes et des femmes qui se font du mal et des enfants en souffrance...
Ce petit poème est un cadeau à cet ami pour l'encourager dans son combat et comme un hommage à ces hommes qui veulent juste être reconnus comme pères...


JAMAIS SANS MA FILLE

A l’aube de ton onzième printemps
Ecoute ma fille le cœur de ton père
Te redire à quel point il t’aime

Petit poupon fragile au regard déjà espiègle
Tu es née par un jour grisâtre de novembre.
Dès cet instant ma vie a pris une jolie couleur ambre
Et depuis mon regard est empli d’amour aveugle

La vie et ses aléas m’ont fait quitter le nid
Mais près de toi ma fille mon cœur est resté
Chaque seconde, chaque minute de ma vie
Se forge à construire notre bonheur et le garder

Les tentatives de personnes  inhumaines
De m’éloigner  de toi et me faire oublier à jamais
Sont restées et seront toujours vaines
Je suis là ma fille et entend bien rester

A l’aube de ton onzième printemps
Ecoute ma fille le cœur de ton père
Te redire qu’il t’aimera toujours…


                                                A F et P....
ZE VENUS ZB, 18 novembre 2011

samedi 12 novembre 2011

LES Z'AVENTURES DE VENUS - La belle romance de Vénus



LA BELLE ROMANCE DE VENUS

D’un clic sur son ordinateur Vénus avait choisi le lieu de son repli : le Cap Fréhel. Quoi de mieux que de grands espaces avec vue sur mer pour réfléchir et faire le point sur sa vie…
Une vie à cent à l’heure comme beaucoup de Vénus célibataire avec enfants… Entre le travail, ses enfants et ses amis, Vénus avait peu de temps pour elle. Ce vendredi soir, Vénus se demandait s’il ne s’agissait pas d’une fuite… Au fond elle avait toujours évité de se retrouver seule. Il était temps d’y remédier et de retrouver un peu de sérénité. Sans doute que sa dernière séparation (la énième se disait elle) était la goutte d’eau qui l’avait enfin décidé à mettre le holà à cette course effrénée.
En ce samedi matin d’automne, Vénus s’engagea sur l’autoroute direction ce coin de la Bretagne. Les kms défilaient sous un paysage aux couleurs ocre des arbres en pleine mutation pour leur hibernation. A la radio, cette chanson de Michel Fugain « c’est un beau roman…c’est une belle histoire…c’est une romance d’aujourd’hui…. Ils se sont trouvés au bord du chemin… c’était sans doute un jour de chance…. Un cadeau de la providence »… Vénus sourit et chantonna ses belles paroles. C’est sans doute ce qui manquait de nos jours pensa t elle ; des belles rencontres toutes simples au coin de la rue. Au lieu de ça hommes et femmes se retranchent derrière leurs ordinateurs et laissent le soin à des moteurs de recherche de trouver leur âme sœur. Evolution ou involution de la société ? Il est curieux de constater que le sourire d’un inconnu dans la rue peut effrayer une Vénus alors que rencontré via un site de rencontres ce même inconnu trouve grâce à ses yeux…
Vénus poursuivait sa réflexion au fur et à mesure qu’elle se rapprochait du petit hameau où elle avait loué une chambre. Il était temps qu’elle se retrouve enfin et qu’elle donne davantage de sens à sa vie. Elle réalisait bien que toutes ses journées étaient bien remplies et qu’elle veillait à être toujours entourée amicalement et sentimentalement. Que cherchait-elle donc à combler ainsi ? Pourquoi ce sentiment de solitude et ce vide abyssal malgré cette vie trépidante ? Vénus espérait trouver réponses à ses questions dans la lande bretonne.
Vénus arriva au hameau Le Tevel. En breton cela voulait dire « se taire ». Le hasard du clic sur l’ordinateur avait bien fait les choses… Si tant est qu’il s’agisse de hasard…
Jolie petite chambre aux couleurs chaudes. Une piscine qui permettrait à Vénus de se détendre après de belles randonnées. Sur la terrasse en bois, une petite table ronde avec deux chaises. Vénus s’installa sur l’une d’elle et admira le paysage. Elle huma à plein nez cet air humide qui sentait bon la campagne. Vénus avait fait le bon choix ; elle se sentait bien ici et maintenant. Elle jeta un œil à la chaise vide près d’elle… elle sourit… il lui était arrivé par le passé de se sentir seule alors même qu’elle était galamment accompagnée… et là aucun sentiment de solitude bien qu’il n’y ait personne à ses côtés…
Vénus se changea très vite en randonneuse. Elle voulait absolument profiter de ces paysages avant la nuit. Elle emprunta le GR34 et se laissa porter au gré de cette brise qui lui caressait les joues et faisait danser ses longs cheveux.
Cette balade lui avait déjà permis de s’apaiser. Vénus adorait la marche pour l’une de ses raisons. Elle pouvait laisser vagabonder son esprit sans se torturer les méninges tout en admirant le paysage. Pour parfaire ce début de weekend, Vénus se dit qu’un bon restaurant terminerait bien la journée. Le plat de noix de st jacques arrosé d’un merveilleux chablis ravie les papilles de Vénus. Tout en dégustant son plat, Vénus observa les gens attablés. Un vieux couple avec leur fils trentenaire (sans doute un Tanguy) ; une famille bretonne (dont la dégustation de galettes semblait être un rituel hebdomadaire) et un jeune couple qui devait atteindre péniblement les 50 ans à eux deux.
Après un premier regard échangé incidemment avec ce Mars attablé avec sa ravissante petite amie, ce dernier passa tout le repas à lorgner dans la direction de Vénus. Cette dernière consciente du malaise provoqué par l’attitude de Mars auprès de sa petite amie, évita ostensiblement de regarder dans la direction de cette table. Toujours ce comportement primaire des Mars qui étonnait Vénus… Ils ont beau être admirablement accompagnés, les Mars ont toujours ce besoin de « chasser » du regard a minima voire de leurs mains… Encore une différence entre les Vénus et les Mars. Une Vénus amoureuse n’a souvent d’yeux que pour son Mars… Vénus se dit que par respect les Mars devraient être plus vigilants et discrets à défaut de pouvoir réfréner ces pulsions pour le moins « animales ».
Dimanche 8 h du matin. Vénus était décidée à profiter de cette belle journée qui s’annonçait ensoleillée. La nuit avait été particulièrement reposante et l’avait requinquée. Après un petit déjeuner copieux au restaurant de l’hôtel où elle échangea avec la patronne, elle emprunta le GR34. Il y avait quelque chose de majestueux dans ce paysage avec ce phare surplombant la mer et cette côte accidentée. La lande avait une jolie couleur vert anis. Il restait quelques genêts par ci par là que les rayons du soleil venaient illuminer. Vénus n’en finissait de se dire combien c’était beau… Bien sûr il aurait été agréable de partager cette beauté avec un être aimé mais qu’importe Vénus profitait de cet instant coûte que coûte.
Alors qu’elle était assise et admirait le paysage Vénus entendit un homme lui dire « bonjour ». Ce Mars la sortit de sa rêverie. Leur regard fut bref mais intense. Mars poursuivit son chemin et Vénus retourna à ses pensées tout en prenant quelques clichés avec son appareil photo. Au bout de quelques minutes, Vénus continua son chemin. « Voyez comme la vue est magnifique d’ici » ; Vénus leva le nez et vit qu’il s’agissait de Mars, de nouveau sur son chemin.
Vénus avait une attitude un peu « sauvage ». Elle ne voulait pas échanger et encore moins avec un mars. Elle était venue dans ce lieu pour se ressourcer seule. Vénus répondit toutefois à Mars qui demandait son chemin. Vénus et Mars reprirent chacun leur balade dans des directions opposées.
Une heure et demie après avoir longé le fameux GR34, Vénus se décida à faire une halte. Qu’elle ne fut pas surprise quand au bout de quelques minutes elle entendit derrière elle « rebonjour ». Elle reconnaissait cette fois cette voix à la fois douce et ferme à la vibration virile. Vénus, curieusement, ne s’étonna pas de le retrouver là alors même qu’ils allaient tous deux dans des directions opposées. Il y avait quelque chose de fluide et de naturel contre laquelle Vénus sentait bien qu’il ne fallait pas lutter.
La conversation s’engagea entre eux. Mars raconta à Vénus comment la veille, alors qu’il était dans son lit avec devant lui un weekend seul, il prit la décision de prendre la route au hasard. Il s’est retrouvé dans ce coin de la Bretagne qu’il ne connaissait pas. Mars continua son récit en indiquant qu’il voulait descendre dans un hôtel situé au hameau Le Tevel mais que la dernière chambre avait été louée. Vénus sourit devant cette coïncidence puisqu’il s’agissait de l’hôtel qu’elle avait réservé.
Vénus et Mars poursuivirent leur conversation tout en marchant. Ils se voyaient pour la première fois et pourtant il y avait comme une alchimie entre eux. Mars était en plein divorce. Son mariage battait de l’aile depuis quelques années mais comme nombre de couples ils restaient ensemble. Une fille issue de cette union et la peur de l’inconnu y étaient sans doute pour beaucoup. Vénus l’écoutait lui raconter ce qu’il était entrain de vivre, son besoin de faire le point et de remettre les choses en ordre dans sa tête d’où sa présence en cet endroit. Vénus lui confia aussi de son vécu. Ces deux là se comprenaient à demi mot. Une sensation de bien être les enveloppait.
Arrivés à un croisement, Mars proposa à Vénus d’aller jusqu’à sa voiture garée un peu plus loin et de la raccompagner. Vénus accepta. Elle se surprit devant cette confiance naturelle qu’elle accordait à ce mars qu’elle connaissait depuis 2 h…
Mars invita Vénus au restaurant. Le repas était un  moment de partage comme Vénus en avait rarement connu. Elle aimait la sensation de bien être qu’elle ressentait au contact de ce Mars. Il se dégageait de lui une belle sensibilité avec une force protectrice. Leurs regards en disaient longs. Vénus se plongeait volontiers dans les yeux bleus de Mars et était séduite par ce qu’elle y voyait. A aucun moment Vénus s’inquiéta de son apparence (elle n’était pas apprêtée pour un rendez vous galant…). Elle se montrait à Mars telle qu’elle était et ne cherchait pas à séduire.
Vénus et Mars restèrent ensemble le reste de la journée. Tout en se promenant sur la plage ils continuèrent de se raconter leurs vies, partager leurs expériences. Mais comme toutes les belles choses ont une fin… arriva l’heure pour Mars de retourner chez lui. Il avait 600 km à faire et il était déjà 18 h. Vénus ne repartait que le lendemain… comme elle regrettait qu’il ne puisse pas rester.
Il était difficile de se dire au revoir. Vénus et Mars échangèrent leurs numéros de téléphone et se promirent de se revoir bientôt.
Mars parti, Vénus ressentit comme un vide. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle venait de vivre. Une magnifique rencontre dans un lieu magique. C’était digne d’un roman ou d’un film. Dans ce lieu loin de tout et alors qu’elle n’était plus encline à se laisser séduire, Vénus comprit qu’elle pouvait être appréciée pour elle ; sans apparats, sans artifice, sans jeu de séduction. Mars n’avait sans doute pas réalisé le beau cadeau qu’il venait de faire à Vénus. Elle était venue chercher de la sérénité et elle s’était retrouvée ; enfin. Les morceaux du puzzle de ses questionnements épars se formèrent et des lumières se faisaient jour.
Vénus ne savait pas si elle reverrait un jour Mars et au fond elle se refusait à se poser la question. Une force (le hasard pour certains) les avait réunis à des centaines de kms de chez eux. Comment douter que cette si jolie rencontre ne porterait pas ses fruits ? A l’un comme à l’autre. L’avenir dira si les routes de Vénus et Mars se recroiseront…
Vénus espérait secrètement que cette rencontre aura apportée à Mars un début d’apaisement face à ses tourments.
Vénus est repartie, sourire aux lèvres, priant avec ferveur pour que Mars retrouve la force de la réconciliation et du pardon avec sa famille et poursuive sa route rasséréné. Vénus avait compris que la rancune et l’amertume ne mènent à rien et ont pour unique vocation la destruction de soi… Elle espérait avait transmis ce message à Mars…

Au volant de sa voiture direction le hameau Le Tevel, Vénus chantonnait :
« c’est un beau roman…c’est une belle histoire…c’est une romance d’aujourd’hui…. Ils se sont trouvés au bord du chemin… c’était sans doute un jour de chance…. Un cadeau de la providence »…
ZE VENUS ZB – 12 novembre 2011

POEMES DE ZE VENUS - L'OLIVIER



Elle a ouvert les yeux dans une maison en pierres à ciel ouvert
L’ombre d’un olivier lui caressait le visage et l’embaumait de son parfum
Tandis que sa grand-mère lui fredonnait une berceuse au doux refrain
Les belles montagnes du Djurdjura formaient son unique horizon vert

Elle était gaie et son rire lézardait les murs de cette bicoque
Tant est si bien qu’on la prénomma la joie et le bonheur
Les jours de cette fillette n’étaient qu’amour et douceur
Sous le regard de celle qui sera sa bienfaitrice de l’époque

Elle a fermé les yeux sur un canapé aux couleurs chamarrées
L’ombre d’un immeuble parisien lui cachait les rayons du  soleil
Les  bouches d’aération l’embaumaient d’un air vicié et saturé
Son univers n’était plus que béton de la terre jusqu’au ciel

Qu’il était loin son olivier… De l’autre côté de la méditerranée


ZE VENUS ZB - 9 septembre 2011

POEMES DE ZE VENUS - TUNISATTITUDE


Aussi loin que je m’en souvienne
Ce manque me ronge les entrailles
Navigant  à vue vaille que vaille
Sans que rien ne me retienne

Des ailes de papillons sous mes doigts ont brulé
Sans que de gloire je n’en tire mais des larmes versées
Humant tour à tour des roses aux milles senteurs
Sans songer à en cultiver une à moi, par peur

Suivirent  les heures de tristesse malgré ces enivrants parfums
L’envie et l’appétit n’étant plus que vagues souvenirs lointains
Jusqu’au jour où mes yeux clignèrent devant sa lueur ardente
Etait ce elle ou un fantôme du passé à la douleur lancinante ?

D’amour et de tendresse ma douce  se voulait me parer
Me laissant entrevoir l’espoir d’un horizon à deux
Meilleur et autre,  je me croyais de ce joug enfin libéré
Lorsque  doutes et incertitudes d’elle se sont  emparés

Il est vital de  me retrouver afin d’atteindre la sérénité
L’amour serait elle donc  la seule voie ici-bas ?
Tant de beautés à découvrir et de terres à explorer
Il me faut aller voir avant que de baisser les bras…

Aussi loin que je m’en souvienne
Ce manque me ronge les entrailles
Navigant  à vue vaille que vaille
Sans que rien ne me retienne


ZE VENUS ZB, 5 mai 2011

lundi 7 novembre 2011

LES Z'AVENTURES DE VENUS - De la magie d'un soir à un amour de toujours

De la magie d’un soir à un amour de toujours…

Vénus, fraichement divorcée, sentait comme un vent de liberté la pousser vers un avenir heureux. Ce samedi soir elle était conviée chez des amis. Au programme, un repas festif et finir la nuit en discothèque. Vénus est arrivée la première chez ses amis. La maîtresse de maison lui indiqua qu’un de ses amis n’allait pas tarder à arriver mais qu’il ne resterait pas car il devait aller travailler.
La porte sonna. La maîtresse de maison s’empressa d’alla ouvrir. Vénus se retourna pour faire face à l’entrée. Et à ce moment là, elle vit Mars. Brun, teint hâlé, Mars était habillé en jean, un blouson de moto sur le dos et le casque à la main. Mars fixa Vénus à lui donner du pourpre aux joues.
Les salutations faites, Vénus et Mars s’installèrent sur le canapé tandis que la maîtresse de maison s’affaira en cuisine. Elle a eu la finesse de voir que quelque chose venait de se produire sous ses yeux entre Vénus et Mars qui ne se connaissait pourtant pas. Très vite Mars engagea la conversation. Vénus découvrit qu’ils étaient originaires du même pays de l’autre côté de la méditerranée. La discussion entre eux allait bon train quand Mars expliqua à Vénus qu’il devait malheureusement partir car il travaillait dans une discothèque. Mars redit à Vénus à quel point il était sous le charme et lui proposa que Vénus et ses amis  viennent y finir leur soirée.
Pendant tout le repas avec ses amis, Vénus pensait à Mars. Il s’était passé quelque chose entre eux. Une sorte de fluide qui donnait une agréable sensation de bien être et sitôt le départ de Mars provoquait un manque.  Elle était impatiente d’arriver à la discothèque où travaillait Mars.
Elle le vit dès l’entrée. Il lui fit signe et du regard se comprirent. Vénus était fébrile. A ce moment là, Vénus ne pensait à rien d’autre qu’au plaisir de retrouver Mars et être de nouveau dans cet état de bien être en sa présence. Aucune question, aucune peur. Elle qui s’était toujours refusée à fréquenter les Mars travaillant en discothèque ne songea nullement à rebrousser chemin… Bien au contraire…
A la fin de la soirée ils échangèrent leurs coordonnées discrètement. Dès le lendemain, Mars téléphona à Vénus. Ils discutèrent durant des heures. Ces deux là avaient beaucoup de choses en commun. Depuis ce jour débuta entre eux une merveilleuse histoire d’amour comme il est rare d’en connaître. Mars et Vénus s’aimaient profondément. L’entourage de Vénus la mit en garde pourtant en lui rappelant qu’elle ne pourrait être heureuse avec quelqu’un du monde de la nuit. D’autres lui dirent qu’ils l’avaient vu rire et s’amuser avec de nombreuses femmes. Vénus n’en avait que faire de ces racontars. L’amour qu’elle avait pour Mars effaçait toute méfiance. Elle savait aussi que le bonheur des uns faisait parfois le malheur des autres. Mars travaillait dans une discothèque et par nature était constamment dans un rapport de séduction avec les femmes et les hommes. Son comportement était pour autant d’une grande droiture. La confiance entre eux était telle qu’à aucun moment ces questions ne vinrent parasiter leur si belle relation.
Un jour Mars confia à Vénus son souhait de quitter le monde de la nuit et de se reconvertir. Il en avait assez de ces faux-semblants et il en avait fait le tour. Vénus sentait qu’il vivait mal ce moment de changement. Elle fit ce qu’elle put pour le soutenir et être présente. Elle l’encouragea à poursuivre dans sa réorientation.
Cela ne mit pas d’ombrage à leur amour qui s’intensifiait de jour en jour. Un matin Mars informa Vénus d’une offre de travail dans le Sud de la France, soit à 800 km de leur commune d’habitation. Il était embarrassé, ne savait que faire car cet emploi était ce qu’il espérait. Mars avait conscience des conséquences sur leur histoire d’amour. Vénus l’écouta en silence. Prenant sur elle et tentant de masquer son état fébrile, Vénus l’incita à accepter cette proposition. Vénus aimait tellement Mars qu’il lui était devenu insupportable de le voir si mal car sans travail lui qui avait toujours travaillé. Elle savait qu’en le poussant à aller travailler aussi loin elle mettrait un terme à leur histoire d’amour.
Cela faisait 9 mois qu’ils s’aimaient… Arriva le jour de se dire au revoir. Mars et Vénus s’enlacèrent tendrement. Le silence était lourd de sens pour tous deux. Leurs regards trahissaient des émotions que l’un et l’autre tentaient de cacher pour ne pas blesser l’autre. Les adieux de deux personnes qui s’aiment ont une autre couleur…
Octobre 2011. Vénus était à son bureau. Un coup d’œil au calendrier. C’est l’anniversaire de Mars dans trois semaines… Cela fait déjà 4 longues années qu’il était parti. Mars et Vénus étaient restés en contact téléphonique. Ils avaient suivi les aléas et tourments, les instants de bonheur de l’un et l’autre. La distance et l’absence ne les empêcha pas de penser l’un à l’autre. Lorsqu’ils se téléphonaient, Vénus et Mars restaient des heures à discuter. Leurs discussions avec les années gagnaient en profondeur et en complicité. La tendresse et la bienveillance prenaient aussi une grande place entre eux. Vénus savait qu’elle pouvait compter sur Mars. Quant à Mars, il disait à Vénus qu’il avait réalisé avec la séparation à quel point il tenait à elle. Il s’évertuait à dire comme pour se déculpabiliser qu’il n’aurait peut être pas du partir car au moins ils seraient toujours à partager ce bonheur. Vénus était reconnaissante vis-à-vis de Mars. Il avait fait d’elle une autre femme. Mars lui avait appris à aimer et à recevoir de l’amour sans peur. Mars avait fait taire les peurs de Vénus et fait fuir ses fantômes du passé, ce qu’aucun autre n’avait réussi à faire….
Vénus et Mars maintenaient et cultivaient quelque part dans un coin de leur cœur de la place pour leur si belle histoire d’amour. Leurs vies ne s’étaient pas croisées par hasard. Le destin a voulu séparer leur route mais leur amour survivait au-delà des kilomètres… Sans doute un jour leurs chemins se recroiseront…
NDLR : Au cours d’une vie on rencontre une multitude de personnes avec qui on partage un morceau de ruban d’amour plus ou moins long, de couleur plus ou moins intense… Il en est de très rares avec qui la symbiose s’opère, l’alchimie de l’amour transporte alors les deux êtres vers une autre réalité ; une réalité que rien ne peut parasiter, que  même la distance et les kilomètres n’altèrent. Cet amour survit comme une flamme éternelle… La vie étant ce qu’elle est, Mars et Vénus ont continué de vivre, ont tenté de construire, ont été heureux, malheureux, …. Ces deux êtres ont toujours préservé un bout de leur cœur comme le jardin secret de leur amour. Ils ont compris que l’on pouvait aimer d’autres personnes sans se trahir. Ils ont compris que l’on ne pouvait être dans la vie sans amour. Ils ont compris qu’aimer l’autre c’est vouloir son bonheur et que parfois laisser l’être aimé partir ou le quitter pouvait être aussi un geste d’amour….

ZE VENUS ZB
11 octobre 2011

POEMES DE ZE VENUS - INSAISISSABLE


Les parois de ma vie sont lisses
Tu tentes de t’accrocher mais tu glisses
Les portes de mon cœur sont fermées
Tu en cherches vainement les clefs

Mes yeux tu as sondés pour y lire les raisons
Sans arriver aux profondeurs de mon âme en prison
Mes paroles tu as écoutées pour entendre l’indicible
Sans parvenir à leur donner un sens et les rendre lisibles

Il me faut poursuivre ma route et ma quête de sens
Lâcher ta main plus douce que toutes celles d’avant
Supporter jour après jour le manque de ta présence
Et te laisser offrir à une autre tous ces présents

ZE VENUS ZB
18 septembre 2011

LE MAL AMOUR DU CELIBATAIRE


Il passe des soirées à distribuer des sourires
Il caresse des corps et embrasse des lèvres
Des «  je t’aime » il ramasse à la pelle
Et pourtant…  toujours ce goût amer dans son cœur

Il fuit la solitude en veillant à toujours s’entourer
Il pense avoir une multitude d’amis et de contacts
Son portable sature des trop nombreux messages
Et pourtant…  toujours ce vide abyssal en lui

Il aspire à se poser et  trouver enfin sa Vénus
Mais il n’arrive plus à enlever son masque de séducteur
Il ne sait pas exprimer ses sentiments ni ses maux
Et pourtant…  il lui arrive aussi de tomber  amoureux

Il a oublié le langage et les gestes de la tendresse
Et à force de « je t’aime moi non plus » épuisants
Il fait fuir les femmes qui en tombent amoureuses
Aujourd’hui…. le célibataire se noie dans un puits de mal amour

ZE VENUS ZB
Le 3 octobre 2011

dimanche 6 novembre 2011

POEMES DE VENUS - A MES FILS


A MES FILS


Donnez-leur l’envie de vivre
Et le goût d’être toujours libres
De chaque épreuve en tirer leçon
Sans crainte de verser larmes à foison

Donnez-leur en tout un courage sans faille
Sans perdre de vue leur ligne d’horizon
Avec la réflexion comme solide tenaille
Et en filigrane de chaque chose la passion

Donnez-leur le goût des paroles et des mots
Et l’appétit de les cultiver en un jardin secret
Pour que cœur et raison s’unissent en un verset
Les jours de pluie où il faut panser les maux

Donnez-leur mille raisons d’aimer
Sans jamais rien attendre en retour
Car le bonheur ne fait pas de détours
Et se présente à soi de l’hiver à l’été

Donnez-leur le sourire pour effacer leur peine
Quand demain surement je ne serai plus là….
De là haut, mes fils, mon regard vous enveloppera
Et vous insufflera de l’amour dans les veines

Donnez-moi ce magnifique cadeau de l’infini
Car le plus grand bonheur pour une mère
Est de voir ses petits devenir des hommes fiers
Courageux et heureux d’être dans la vie



ZE VENUS ZB, 20 mai 2011


Les Z'aventures de Vénus - Vénus et la peur de tomber amoureuse


Vénus et la peur de tomber amoureuse

Vénus allait de rencontre en rencontre toujours insatisfaite et frustrée. Elle prenait souvent la poudre d’escampette avant que quelconque sentiment ait le temps de se pointer. D’aucuns diront qu’elle agissait comme un homme d’autres diront qu’elle devait trainer de bien lourdes casseroles pour agir ainsi….
Elle aurait encore pu continuer longtemps comme ça si elle n’avait pas croisé la route de Mars…
Vénus l’avait rencontré lors d’une petite randonnée sur la côte sainte-Catherine. Dès le premier regard, elle a su que leurs destins ne se croisaient pas par hasard. Elle sentait qu’elle allait vivre quelque chose de différent avec ce Mars.
Très vite la complicité s’est installée entre eux. Vénus se sentait bien en sa présence. Elle se sentait irrésistiblement attirée par lui mais se gardait de le montrer. Mars aimait bien être avec Vénus. Il faut dire qu’ils avaient beaucoup de points communs et d’affinités. Tant est si bien qu’ils en plaisantaient en se disant être le miroir de l’autre.
Un jour alors qu’ils se chamaillaient tels deux gamins heureux d’être réunis, Mars avoua à Vénus qu’il se sentait attiré par elle mais qu’il n’était pas disponible car en pleine séparation. Il se confia à Vénus qui ne trouva rien de mieux à faire (NDLR : maso ou la bonté personnifiée ?) que d’inciter Mars à retourner avec son ex …. C’est ce qui se produisit… Vénus prit alors ses distances pour ne pas parasiter Mars (NDLR : quelle élégance n’est ce pas ?).
Fini pour Vénus et Mars ? Non car voyez vous il est des destins qui ne finissent pas de se croiser…
Des mois se sont écoulés. Un jour Mars reprit le contact de Vénus. Il était de nouveau célibataire. Vénus le reçut chez elle. Elle était heureuse de le revoir et en même temps si triste de le voir dans cet état. Mars semblait désorienté et malheureux. Tant de difficultés et soucis se cumulaient pour lui que cela était visible à sa posture courbée.
Vénus aussi avait vécu une autre histoire sentimentale qui s’était une fois encore soldée par un échec. Un énième pensait elle.
Mars et Vénus se ré apprivoisaient doucement. Ils étaient tous deux fragilisés par leur rupture récente. Leur complicité était intacte, leurs taquineries reprenaient de plus belle et leur jouxtes littéraires refoisonnaient. Leurs jeux étaient amicaux mais leurs regards et les émois ressentis au contact physique de l’autre traduisaient autre chose… Mars et Vénus en étaient conscients mais par pudeur le taisaient.
Ils ont tenté de passer le cap de l’amitié amoureuse pour la transformer en histoire sentimentale mais le moment était mal choisi. Mars était toujours empêtré dans ses soucis et n’avait pas encore fait le deuil de sa dernière relation. Vénus elle était sur la réserve… Comme paralysée par la peur… Cette même peur qui lui fit couper les ponts quelques semaines plus tard en envoyant un sms d’adieu à Mars.
Vénus et Mars auraient pu en rester là une fois encore… mais ces deux là avaient décidément quelque chose à vivre ensemble…
3 mois s’écoulèrent. L’un et l’autre prirent des vacances salutaires. Au retour Mars et Vénus décidèrent de se revoir pour s’expliquer. Dès le premier regard, la bise échangée, ils sentirent que ce lien étrange les unissait toujours. Vénus de pudeur resta sur sa réserve. Mars avait changé. Il était plus serein. Mars avait profité de ses vacances pour se délester de quelques casseroles et était revenu comme rasséréné.
Ils décidèrent de se revoir et se donnèrent enfin sans retenue. Les lueurs dans leurs yeux étaient belles comme un ciel étoilé.
Un soir Mars entreprit de sonder Vénus sur ce qu’elle pensait de leur relation, de lui. Vénus qui s’était jusqu’alors refusée à se poser la moindre question fut un peu chamboulée. Mars décryptait tellement de choses en elle sans qu’elle ait besoin de parler. Vénus tenta de s’adonner à l’exercice de Mars mais en faisant cela de façon aussi brute, elle ouvrit sans s’en rendre compte la porte à ses fantômes du passé. Ses peurs anciennes ressurgirent et la hantèrent jusqu’au réveil. Elle aurait eut tant besoin de la présence de Mars près d’elle mais il était affairé à autre chose et n’avait, cette fois, rien vu de ce qu’il avait déclenché. De fatigue Vénus s’endormit cette nuit là après avoir versé une larme. Elle aurait aimé se réveiller dans les bras de Mars mais il était une fois encore occupé à ses affaires. Vénus avait imaginé une nuit dans ses bras et le bonheur de se réveiller près de lui. Même le petit déjeuner était frugal car Mars n’avait pas daigné aller à la boulangerie mais a préféré mettre sur la table de vieilles biscottes rassies (NDLR : les fidèles des aventures de Mars et Vénus reconnaitront ce détail).  Pas de geste attentionné de sa part car toujours préoccupé par ses soucis de boulot. Vénus était triste de le voir si peu prévenant et cela ajouta à ses inquiétudes et peurs de la nuit.
Vénus pris ses affaires et s’en alla rapidement laissant Mars dubitatif quant à ce départ subit.
Seule. Vénus s’enferma chez elle et refusa de voir quiconque. Elle réfléchit et laissa libre cours à ses peurs. « Il me faut le quitter avant d’être amoureuse car je souffrirai encore plus après ». « Je ne peux pas lui offrir tout  ce qui le comblera » ; « Une autre le rendra plus heureux que moi » ; « si je laisse les sentiments m’envahirent et qu’il me quitte je serai à ramasser à la petite cuillère » ; « nos rythmes de vie sont trop différents ça ne marchera pas » ; « c’est un séducteur patenté et je ne le supporterai pas et deviendrai jalouse » ; « qu’est ce qu’il me trouve ? Il peut avoir les nanas qu’il veut.. » ;
Au fur et à mesure que les heures s’égrenaient Vénus allongeait la liste des questions comme pour justifier une décision qui pointait doucement le bout de son nez : le quitter. Ainsi, Vénus pensait qu’elle ne souffrirait pas. Certes elle prenait le risque de passer à côté d’une magnifique histoire mais le prix à payer était trop lourd.
Vénus avait tellement déjà souffert de ses échecs passés. Elle était échaudée. Sitôt la décision écrite à Mars (NDLR : et oui qui a dit que seuls les hommes sont lâches et les femmes courageuses ??) elle sentit un manque au plus profond d’elle-même. Vénus comprenait qu’il allait lui manquer au point d’avoir une douleur dans les entrailles. Les pleurs se mirent alors à couler et inondèrent son visage crispé par la tristesse. Parce qu’elle sentait qu’elle tombait amoureuse de Mars (NDLR : si ça n’était déjà fait…) Vénus préférait le quitter. Elle fuyait le bonheur de peur qu’il se sauve (NDLR : vous avez reconnu la chanson ?).
Mars était désolé de la décision de Vénus. Il pensait que ses peurs devaient être mises au fond d’un puits et que Vénus devait laisser le temps à leur histoire de vivre et de grandir. Mars n’en voulait pas à Vénus ; il la connaissait si bien. Toujours ce lien étrange qui les unit…
A l’instar de cette Vénus qui a écumé tant d’échecs et de souffrance qu’elle en était réduite à fuir tout sentiment, beaucoup de femmes croient se préserver de toute peine en se refusant à l’amour.
Sont-elles plus heureuses de s’éviter d’éventuelles blessures de cœur ? Non car elles passent à côté de moments merveilleux ; de la joie de partager les petits plaisirs que la vie nous offre et de supporter les moins bons à deux.
A penser s’épargner toute peine de cœur, à craindre de tomber amoureuse, les Vénus s’érigent une carapace de solitude.
Alors à vous les Vénus qui nous lisez ; cesser d’avoir peur de tomber amoureuse car le bonheur reste un bon moment à partager à deux quoiqu’il en coûte. L’amour n’a pas de prix.

ZE VENUS ZB
18 septembre 2011

samedi 5 novembre 2011

POEME de ZE VENUS - La roue tourne

La roue tourne

La roue tourne sans que rien ni personne ne la retienne
Les grains de sable, douleurs silencieuses, tentent de la freiner
Mais elle continue sa course folle au rythme effréné.
Tristement  elle s’érode à mesure que les jours s’égrènent

Des regards, des lèvres et des mains se sont posés sur elle.
Louanges et autres merveilles ont été chantées à  la belle,
Dont les yeux couleur mystère attisent et séduisent.
Et des hommes croisés sur son chemin,  elle s’est parfois éprise.

Cheveux ondulants la dulcinée avance contre vents  et marées.
Des grains de bonheur  et d’extase  elle s’est délectée jusqu’à la lie
Pour mieux reprendre sa route en hâte,  de peur de s’amarrer,
Et ce malgré les vaines tentatives de bellâtres  la voulant à leur merci

L’espoir nait parfois de ses désillusions et de ses vieux démons
La belle aux formes généreuses aimerait tendre vers l’envie
Et rencontrer celui avec lequel  dire « nous nous aimons »
Afin que demain peut être elle puisse enfin avoir un répit

Dans l’attente de ce jour, la roue continue ses tours
Etincelant et cinglant de sa vive énergie tout alentour,
Les grains de sable s’entassant entre ses aubes.
De n’y prendre garde elle pourrait s’écrouler  à l’aube…

ZE VENUS ZB, 12 mai 2011

Les Z'aventures de Vénus - Vénus et ses enfants

Vénus et ses enfants – Episode I


Ouf ! Ça y est je me gare sur le parking du bureau. Arrivée avec une demi-heure de retard... C’est la troisième fois de la semaine, zut !! se dit Vénus. Ah la la ces mômes qui trainent pour se préparer le matin…. Vénus allait sortir de sa voiture quand elle entendit « maman, tu nous emmènes à ton bureau aujourd’hui ? ». Horreur !! J’avais oublié de déposer les enfants à l’école…. Un coup d’œil à ma montre : 8 h 15. Il me restait 20 min pour les emmener à bon port  !!! « Pardon mes chéris, maman à la tête en l’air ce matin, mais ne vous inquiétez pas je vais mettre le turbo et vous arriverez à l’heure à l’école… ». Les enfants m’ont regardée interloquée puis se sont jetés un regard complice avant de me renvoyer leur sourire n° 4, celui la même qui veut dire « tu nous prends vraiment pour des quilles… on a tout compris … te fatigues pas.. ».
Vénus était célibataire depuis 2 ans après une longue vie maritale et deux beaux enfants. La première année était passée comme un souffle. S’installer, se réorganiser et offrir un cadre confortable à ses enfants, telles avaient été les priorités de Vénus. Puis ces missions accomplies, Vénus a décidé de penser un peu à elle. Elle venait de retrouver une seconde jeunesse et un vent de liberté la poussait droit devant toutes voiles dehors. 
Vénus eut l’idée de s’inscrire sur des sites de rencontres non sans une pointe d’anxiété. Saurait-elle encore séduire ? Plairait-elle encore aux hommes ? Un soir donc, après avoir couché les enfants, elle entreprit de créer un profil sur un célèbre site de rencontres qui lui promettait la rencontre de sa vie… Quelle accroche ?.... « Il est des jours où mes yeux sont rivés vers le passé… Il est des jours où mes yeux  s’arrêtent sur le présent….Il est des jours où mes yeux s’éloignent vers demain… Faisant fi du passé et oubliant le présent incertain….Mes cils séchant les pleurs pour d’autres matins….Plus radieux  où l’amour s’offrira dans un écrin ». Vénus se dit que les Mars sensibles aux mots s’arrêteront sur sa fiche et au contraire fera passer le chemin des Mars insensibles…
Il lui fallait trouver une photo… mais des photos d’elle seule elle n’en avait pas… Tous les clichés avaient été pris avec ses enfants sur les genoux… pas très glamour... Elle a tenté de rogner quelques photos mais il restait toujours soit l’oreille du petit dernier ou la main de son aîné…  Décidée à mettre en ligne ce même soir son profil de célibataire en passe de trouver son âme sœur, elle entreprit de se prendre en photo. Elle se regarda dans une glace et se dit qu’une photo avec ce pyjama à motif de vaches et ce texte « I love my normandy » ferait fuir n’importe qui… Au moment où elle allait enfiler sa plus jolie robe sexy de sa garde-robe (NDLR : bon vous aurez compris elle n’en a qu’une…), elle entendit derrière sa porte « Maman j’arrive pas à dormir.. j’peux entrer ». Et avant même qu’elle ait eu le temps de répondre, son bout’chou ouvrit la porte et découvrit sa maman les cheveux hirsutes, le mascara sur les joues (pas eu le temps de se démaquiller encore…), une robe noire et des chaussons chaussettes jusqu’aux genoux… Et là son fils cadet entre deux éclats de rire lui dit « t’es drôle comme ça déguisée comme les gens du cirque.. ». ..
Ce n’était pas encore ce soir qu’elle arriverait à mettre en ligne son profil de célibataire avec enfants en quête d’âme sœur… Notre Vénus célibataire réendossa son rôle de maman pour chanter une jolie berceuse à son petit ange avant elle aussi d’aller rejoindre les bras de Morphée et rêver que bientôt peut être elle serait dans les bras de son Mars….
TO BE CONTINUED….                                                                       ZE VENUS ZB – 4 octobre 2011

VENUS ET MARS - Quand la lassitude s'installe...

VENUS ET MARS – Quand la lassitude s’installe…


« C'est drôl' c'que t'es drôle à r'garder
T'es là, t'attends, tu fais la tête
Et moi j'ai envie d'rigoler
C'est l'alcool qui monte en ma t^te
Tout l'alcool que j'ai pris ce soir
Afin d'y puiser le courage
De t'avouer que j'en ai marr' » (Tu t’laisses aller, charles aznavour)
En ce beau dimanche matin de septembre, Vénus s’est réveillée d’humeur aussi grisâtre que le ciel. Elle s’est levée en veillant à faire suffisamment de bruit pour réveiller Mars. Puis elle s’est dirigée vers la salle-salon où trainait sur la table les restes du diner de la veille et un fond de bouteille de rouge.
Ce matin là, Vénus agissait comme un automate. Elle était décidée à crever l’abcès. Sans vraiment y penser,  elle mit le CD de Charles Aznavour et lança le titre « Tu t’laisses aller ». Elle augmenta le volume en tendant l’oreille aux signes de réveil de Mars.  Ne le voyant pas venir, elle monta encore le son d’un cran… L’attente la faisait fulminer davantage.
Mars finit par arriver dans un état comateux. Elle le regardait et s’étonna du spectacle. Un homme aux cheveux hirsutes (NDL : bon d’accord il se réveille…), pas rasé depuis 5 jours, le peignoir entrouvert laissait apparaitre un ventre bedonnant, le caleçon vieux de mathusalem avait une déchirure sur le côté (NDL : non non elle n’était pas due à des ébats passionnés mais bien à une prise de poids).
Il était loin le temps où il se levait avant elle en chantonnant, allait à la boulangerie pour lui ramener son pain favori encore bien chaud. Parfois, il faisait un saut rapide sur le marché et revenait avec un bouquet de fleurs. (NDL : Et là nombre de Vénus reconnaitront leur Mars… car les Mars sont souvent très prévenants au début de la relation).
-       « Qu’est ce qui t’arrive bébé ? T’arrives pas à dormir ? »
-       « Je ne suis pas ton bébé mais ta femme ! »
-       (Et zut pensait mars, je dormais si bien… il faut qu’elle pète un plomb un dimanche matin.. » (NDLR : les Mars ont cette faculté légendaire à toujours trouver une cause extérieure)
-       « Je t’invite à écouter cette chanson ; tout y est dit ! ».
Et là sans crier gare et refoulant une crise de larmes, Vénus alla se réfugier dans la salle de bain. Mars était pantois. Il était maintenant complètement réveillé. Il s’installa sur le canapé et se laissa envahir par les paroles de la chanson. « Tu t’laisses aller »… En même temps, l’émotion le gagna. Il n’aimait pas voir sa Vénus dans cet état et se demandait ce qui avait pu provoquer cette crise.
«Ce que t’as changé en 5 ans…. Je me demande chaque jour comment as-tu fait pour me plaire. Comment ai-je pu te faire la cour et t’aliéner ma vie entière… »… La chaîne continuait de lui asséner les paroles de la chanson.
Quelques minutes de flash back plongèrent Mars dans les débuts de sa relation avec Vénus. Il se souvient de sa balade à la bouille où il est tombé fou amoureux de Vénus. Et ce premier restaurant (Les bouts de Méditerranée) où il était tremblotant tel un adolescent à son premier rendez-vous. C’était la première femme qu’il emmenait dans ce restaurant qui servait les spécialités qu’il affectionnait tant. Il se souvenait encore de leur menu (une salade de poivrons et tomates grillés pour lui et une grillade pour elle).
5 années étaient passées. Sans embûches majeures selon Mars (NDLR : les Mars ne voient rien jusqu’à être au pied du mur…). Il aimait toujours et même plus sa Vénus. C’est vrai que leur vie avait changé. Ils sortaient moins en amoureux… bien qu’en y repensant il reconnaissait que Vénus le lui avait parfois reproché avec délicatesse mais il l’avait pris pour un détail. Peut être était il passé à côté de quelque chose… (NDLR : ah la la les mars prennent souvent pour des détails ce qui devient une entrave à la relation…).
Le bruit de la chasse d’eau le tira de sa rêverie. Vénus était au pas de la porte du salon. Mars la regardait. Bien que les yeux cernés et les cheveux en bataille, il la trouvait tellement belle. Toujours son charme qui l’avait fait fondre au premier regard. Elle avait certes un peu plus de rondeurs qu’il y a 5 ans mais il n’en avait pas fait cas. Il l’aimait pour ce qu’elle était et non pour ce qu’elle paraissait. « Quand lui ai-je dit tout ça pour la dernière fois «? » pensa Mars… Il commençait à comprendre….
Ils se regardaient maintenant droit dans les yeux. Leur complicité était intacte. Mars alla prendre Vénus par la main et l’invita à s’asseoir près de lui. Il essuya les traces de larmes sur le visage de Vénus et lui dit « Je t’écoute ma chérie ». Vénus comprenant que Mars était « enfin » prêt  à entendre lui dit sa déception de voir ce qu’ils devenaient ; la distance qui s’installait insidieusement ; le manque d’affection et de prévenance de Mars au fur et à mesure que les mois s’égrenaient ; le laisser aller de Mars qui ne cherchait plus à séduire Vénus. Elle conclut en lui disant que comme toujours dès que les Mars prenaient les choses pour acquises avec les Vénus ils ne faisaient plus attention à elles. Elle avait l’impression d’être un meuble.
Mars l’écouta sans broncher, des larmes aux coins des yeux (NDLR : qui a dit que les hommes ne pleuraient plus ?...). Il prit la parole ensuite avec quelques trémolos dans la voix. Il lui redit ce qu’il aimait en elle, la joie qu’elle lui apporte dans sa vie et le bonheur d’être à ses côtés. Il reconnaissait qu’il avait sans doute été moins prévenant et qu’il avait laissé la routine s’installer et s’en excusa.
Les explications verbalisées de part et d’autre, Vénus et Mars se firent la promesse de veiller l’un et l’autre dorénavant à ce que la routine ne devienne pas source d’ennui et de lassitude ; d’être prévenants et attentionnés comme au premier jour. Ils décidèrent de se parler davantage pour éviter les non dits et les mauvaises interprétations. Parce que le bonheur à deux ne peut se passer de communication et de concessions…..

ZE VENUS ZB
11 septembre 2011

LES POEMES DE VENUS - Espoir éteint


ESPOIR   ETEINT

D’aventures en aventures l’espoir s’atténue
Se peut il que l’homme ne sache plus aimer ?
La foi en l’amour et en ses douces vertus
Devient de jour en jour un souvenir effacé

Les conversations s’alimentent des ruptures alentour
Sans que vienne se poindre la naissance d’un bel amour
Les sourires échangés deviennent source de méfiance
Le partage entre les hommes se codifie sans une once de confiance

Aujourd’hui les désillusions et ruptures parent toutes les bouches
Et ce n’est qu’à pas de loup qu’on se risque à rêver d’un possible
Pour très vite se retrancher dans son cocon esseulé sur sa couche
La peur entrave alors nos désirs et rend la déception prévisible

D’aventures en aventures l’espoir s’atténue
Se peut il que l’homme ne sache plus aimer ?
La foi en l’amour et en ses douces vertus
Devient de jour en jour un souvenir oublié

ZE VENUS ZB - 23 août 2011

LES POEMES DE VENUS - Il est des jours..

Il est des jours…

Il est des jours où mes yeux sont rivés vers le passé
Posant ça et là des regards sur les lieux jadis oubliés
S’attendrissant des sourires  des êtres  aimés
Mais  dont le souvenir me fait larmes versées

Il est des jours où mes yeux  s’arrêtent sur le présent
Pétillants de joie et savourant avec délice chaque instant
Caressant du regard  et de la main les beautés  d’un temps
Avec  l’espoir que mon cœur en vibre longtemps

Il est des jours où mes yeux s’éloignent vers demain
Faisant fi du passé et oubliant le présent incertain
Mes cils séchant les pleurs pour d’autres matins
Plus radieux  où l’amour s’offrira dans un écrin

ZE VENUS ZB, le 30 avril 2011