Aussi loin que je m’en souvienne
Ce manque me ronge les entrailles
Navigant à vue vaille que vaille
Sans que rien ne me retienne
Des ailes de papillons sous mes doigts ont brulé
Sans que de gloire je n’en tire mais des larmes versées
Humant tour à tour des roses aux milles senteurs
Sans songer à en cultiver une à moi, par peur
Suivirent les heures de tristesse malgré ces enivrants parfums
L’envie et l’appétit n’étant plus que vagues souvenirs lointains
Jusqu’au jour où mes yeux clignèrent devant sa lueur ardente
Etait ce elle ou un fantôme du passé à la douleur lancinante ?
D’amour et de tendresse ma douce se voulait me parer
Me laissant entrevoir l’espoir d’un horizon à deux
Meilleur et autre, je me croyais de ce joug enfin libéré
Lorsque doutes et incertitudes d’elle se sont emparés
Il est vital de me retrouver afin d’atteindre la sérénité
L’amour serait elle donc la seule voie ici-bas ?
Tant de beautés à découvrir et de terres à explorer
Il me faut aller voir avant que de baisser les bras…
Aussi loin que je m’en souvienne
Ce manque me ronge les entrailles
Navigant à vue vaille que vaille
Sans que rien ne me retienne
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