lundi 29 juin 2015

LES POEMES DE ZE VENUS - L'HOMME DU RESTE DE MA VIE


L’homme du reste de ma vie

Ma route a croisé de nombreux cœurs
Chaque corps avait sa saveur, singulière
Je tournais chaque page sans rancœur
Du livre de ma vie devenue si particulière

Un jour mes pas se sont arrêtés devant lui
Son aplomb et son allure de mauvais garçon
M’intriguèrent et me donnèrent vite l’envie
De découvrir sans nul doute un homme bon

Nos passés riches en différents vagabondages
Provoquèrent quelques différends entre nous
De quoi nous inciter à poursuivre notre voyage
Car éloignées l’une de l’autre nos âmes étaient à bout

Mes yeux sont remplis d’étoiles quand je le vois
Un sourire illumine mon visage en sa présence
Mon corps frémit sous les caresses de ses doigts
Mais se languit de lui et se flétrit en son absence

Son regard est rieur et son sourire enjôleur
Il est un homme séduisant qui aime plaire
La gente féminine en fait parfois un « beau parleur »
A cause de son passé riche en conquêtes éphémères

Sa bienveillance infinie n’a d’égal que sa gentillesse
Il profite de la vie sans oublier ses enseignements
Travailleur, il ne fait jamais montre de paresse
Et passe ses journées sans aucun atermoiement

L’amour qu’il me porte a fini par chasser
Mes peurs, fantômes et hommes du passé
Avec lui je me sens protégée et en confiance
Sa foi en nous m’aide à balayer toute méfiance

Notre couple transpire d’amour sincère et vrai
Nos êtres vibrent à l’unisson avec complicité
Il est mien, je suis sienne, main dans la main
Nous regardons ensemble vers demain

 

ZE VENUS ZB, 28 juin 2015

lundi 11 mai 2015

LES AMIS DE ZE VENUS - COMME UN AIR DE PRINTEMPS


COMME UN AIR DE PRINTEMPS

Assis dans mon canapé, ou plutôt avachit comme à l'habitude, ma baie vitrée grande ouverte, j'ai l'impression d’être dans une volière. Pies, troglodytes, merles,  mésanges, hirondelles, ils sont tous venus. Ils se sont passés le mot pour me souhaiter une bonne journée, c'est sur. Je dois presque tendre l'oreille pour percevoir la musique de Mark Knopfler, qui est là, lui aussi, comme souvent. Mark Knopfler m’accompagne depuis l'adolescence. Sa palette musicale est variée et pleine de surprises. Tout ça ressemble à du bonheur. Les résineux de la résidence font mon tableau. Sublimés par la grisaille de l’arrière plan. Des verts de toutes nuances et de toutes formes. La fraicheur envahit peu à peu mon appartement me rappelant qu'il va falloir me préparer pour sortir. J'ai l'impression que le soleil perce, ça y est, premier rayon, et la lumière fut, je peux décoller…

Une beauté parmi tant d'autres

Le hasard de mes pas m’a conduit sur un généreux espace vert, planté de Saules, et de quelques tables en bois. Endroit idéal pour pique-niquer. Juste au dessus du niveau du fleuve, à cinq mètres de lui.  J'ai marché auprès (en amont) des écluses de Poses, le long de la Seine. Détendu oui, je l’étais...
L'endroit est charmant. Une petite voie en enrobé, toute lisse, idéale pour les patineurs, flanquée de jolies maisons coté plaine. De belles maisons Normandes, bâties en pierres de taille et ossatures bois, aux couvertures en terre cuite. Chiens assis, queues de geais, balcons. Aux bâtis, s’ajoute des jardins resplendissants dont le gazon abrité du soleil par les pommiers, produit un vert éclatant.
De l'autre coté, au premier plan, la Seine. Large et impressionnante, chargée d'une couleur presque sable. Son déplacement vertical  est lourd et puissant. Nous sommes petits ! Au second plan, un plateau étroit jonché de très hauts feuillus. Leurs fines feuilles bousculées par le moindre courant d'air réfléchissent tantôt du blanc, tantôt du vert. Selon si c'est la face lisse ou plutôt l'envers au touché duveteux qui est exposé au soleil. Ce plan s'étire sur des kilomètres, en remontant le cours d'eau. Au dernier plan enfin, à un lieu peut être à vol d'oiseau, la cote des deux amants. Un mur d'une trentaine de mètre, 40 tout au plus. On y devine d’où nous sommes, la trace sinueuse de ce qui serait un chemin pédestre, permettant de rejoindre une chapelle en son sommet.  


Un grain de bonheur

Je repars rasséréné avec l’impression d’avoir vécu un moment magique, un petit moment de bonheur. La vie m’a permis de connaître le bonheur, l'amour. J'ai bien conscience de cette chance.
Je pose ma plume enveloppé par la douce musique de Ludivico Einaudi.  La musique me fait écrire avec une lenteur extraordinaire... je cherche mes mots pour trouver un équilibre entre ce que je ressens et le fait d'avoir envie de le partager.....  mélodie, douceur, paix, tendresse, magie, nature ... et découverte ! que d'ingrédients favorables, propices à l'envol, l'échappée, le décollage... toujours tenu par le piano il m'est impossible de revenir à une vitesse de réflexion normale..... en dépit du rythme des cordes accélérant le mouvement parfois.... qui tente de me stimuler.... de me rappeler à la réalité, à la raison... la même pour laquelle je touche ces touches...  Les mots et la musique me font voyager avec un plaisir indicible…Cette musique, celle que j'écoute, m'éclabousse de bonheur…

Ludo

Merci infiniment Ludo pour ce joli cadeau....

ZE VENUS ZB, 11 mai 2015

vendredi 24 avril 2015

LES POEMES DE ZE VENUS - PAGE 44


Page 44

 Mes pas m’ont conduite à l’orée d’un bois en ce jour de mon 44e printemps. Une belle clairière s’offrait à moi tel un écrin prêt à accueillir mon sommeil. A peine avais-je rejoins Morphée que mon esprit déroula le chapelet des souvenirs teintés de nostalgie….

 
La joie, amie de toujours, est mon fil d’Ariane
Elle sème des cailloux d’optimisme sur ma route
Les jours sombres elle déroule ses longues lianes
Qui me hissent loin de la torpeur coûte que coûte

La tristesse a habillé certains jours de pluie
Quand de langueur mon cœur s’est épris
Me berçant lentement sur l’escarpolette
Elle a embué mes yeux couleur noisette

L’émerveillement a maintes fois paré mon visage
A mesure que mes petits quittaient mon rivage
Leurs rires et éclats de voix sont une douce musique
Qui font scintiller mon regard d’un éclat unique

L’amour guide mon âme esthète et épicurienne
Il habite mes précieuses amitiés à la force herculéenne
Et me comble lorsque mon cœur trouve son égo
Alors l’être aimé me rend infidèle à ma liberté en solo
 

Réveillée par le chant mélodieux d’un oiseau et les rayons du soleil, je repris ma route le sourire aux lèvres, le pas serein et le regard résolument tourné vers demain…


ZE VENUS ZB, 24 avril 2015

 

mardi 21 avril 2015

BILLET D'HUMEUR DE ZE VENUS - LOVE GUINESS


LOVE GUINESS

L’autre jour j’ai rencontré tout à fait fortuitement une amie avec son compagnon. Les présentations faites ce couple dit en cœur « cela fait bientôt un an qu’on est ensemble ».
Cette phrase a résonné en moi longtemps après dans l’après-midi. Ils ont clamé comme une victoire la durée de leur relation. A y regarder de plus près, on pourrait se dire qu’une année est dérisoire sur l’échelle d’une vie. Cependant, le ton employé laisse à penser que cela n’a pas été sans mal.

N’avez-vous pas remarqué autour de vous ces relations qui éclosent et qui comptent les jours, les semaines, les mois, comme un challenge à gagner ?

Les relations sentimentales d’aujourd’hui souffrent à ce point de trouver leur légitimité face au célibat qu’elles posent en postulat de départ leur fin à court terme…
Est-ce parce que les relations sentimentales sont devenues aussi fines et fragiles que les mouchoirs en papier ?
J’entends souvent ça et là « les rencontres sont faciles aujourd’hui grâce à internet ». J’en conviens. La mise en relation est devenue plus aisée. Je ne pense pas pour autant qu’aller vraiment à la rencontre de l’autre soit plus simple mais au contraire plus complexe.
Rencontrer l’autre, c’est accepter de le découvrir (dé-couvrir) tel qu’il est et sortir de l’image fantasmée derrière son écran d’ordinateur. Il s’agit également d’avoir le courage de se montrer tel que l’on est et de faire tomber les masques…
Pas simple me direz vous … ? Pourtant on y gagnerait en profondeur et en consistance dans les relations. Nous ne serions alors pas dans le quantitatif (nombre de jours passés ensemble) mais dans le qualitatif. Et peut être arrêterions nous de compter les jours passés avec l’autre, tel un prisonnier qui trace des bâtons sur les murs de sa geôle…

ZE VENUS ZB, 21 avril 2015