mardi 29 avril 2014

LE BILLET D'HUMEUR - 29 AVRIL : ANNIVERSAIRE DE ZE VENUS


29 avril : Anniversaire de ZE VENUS

Notre Vénus nationale se réveille ce matin là comme tous les matins (NDLR : c'est-à-dire les cheveux hirsutes, les yeux façon panda car pas démaquillés, les chaussettes jusqu’aux genoux sous un pyjama blanc avec des cœurs rouges…).
« Y’a bien quelque chose de  particulier mais quoi… ? ». L’impression pour Vénus de s’être dit un truc en s’endormant mais impossible de s’en souvenir.

Après son rituel du matin : petit pipi puis passage obligé sur la balance (NDLR : généralement le chiffre qui apparaît achève de la réveiller…), Vénus allume la radio et comprend ce que ce jour a de particulier... : 29 avril…mais oui bien sur, c’est son anniversaire… !!!
Vénus retourne dans la salle de bain, se débarbouille le visage (NDLR : bon d’accord c’était un long ravalement de façade) et scrute son visage à la recherche d’une ride…
Grand sourire de Vénus. Toujours pas de ride.
Vénus lance son café en écoutant les infos et ces statistiques dont on nous bombarde quotidiennement. Tiens, des chiffres qui intéressent Vénus. Il paraitrait que les femmes un peu rondes seraient moins ridées….  « Ben voilà pourquoi je n’en ai pas…Pfff voilà une journée qui commence mal…je parie que la journaliste fait partie de ces femmes squelettiques ridées comme une pomme fanée » se dit Vénus.

Autre petit rituel ; Vénus allume son portable. Les SMS lui souhaitant bon anniversaire affluent (NDLR « Certains avec le fameux : tu ne les fais pas.. »). Cela la touche de savoir que ces personnes ont pensé à elle. Ce sont autant d’ondes positives qui la boostent pour la journée. A mesure qu’elle reçoit ces sms, des souvenirs affluent liés à chacune de ces personnes. Doux moment onirique.

« Suis réveillée Maman chérie !! ». Cet appel de son petit loulou sort Vénus de sa rêverie. Vénus reçoit avec bonheur les bisous de ses enfants et les "bon anniversaire maman".
Vénus les taquine en leur demandant où se trouvent ses cadeaux. Ses enfants la regardent et lui répondent d’un air aussi taquin que leur mère : « Mais maman tu as l’amour de tes enfants ; c’est le plus cadeau hein ? ».
Après avoir essuyé une larme d’émotion, Vénus a repris son tablier de maman pour leur préparer leur petit-déjeuner avec amour. Elle se dit que peu importe l’âge puisqu’elle a le grand bonheur de partager cet amour inconditionnel avec ses enfants ; et ça vaut tous les présents au monde. (NDLR : toujours aussi émotive notre Vénus nationale… ».

NDLR : L'histoire ne dit pas quel âge a notre Vénus...mais chuut...c'est un secret...

ZE VENUS ZB, 29 avril 2014

dimanche 27 avril 2014

LES POEMES DE ZE VENUS- KAHINA, REINE DES BERBERES


La Kahina ou Dihya (en arabe la sage) est une reine berbère du 7e siècle. Elle a freiné l'invasion arabe durant plusieurs années avant de périr en héroïne en 704. La légende raconte qu'elle ne fut jamais mariée, eut des amants et des enfants hors mariage.
Kahina était incontestablement et de l'avis de tous : une femme libre...


Kahina, Reine des Berbères

Femme fière et rebelle
Charismatique et des plus belles
Kahina, reine des berbères
Nous a illuminés de sa lumière

Digne et unique héritière de son père
Elle a su unir toutes les tribus berbères
Pour contrer l’invasion byzantine de l’ouest
Puis les envahisseurs arabes venus de l’est
 
Fougueuse, intransigeante, indomptable
Kahina a lutté jusqu’à devenir ingérable
Saccageant ses terres pour rebuter l’ennemi
Terrible guerrière redoutée et de beaucoup haïe

La veille de sa dernière bataille contre Ibn al-Nu’man
Kahina sacrifia ses deux fils rendus dans l’autre camp
Luttant jusqu’à son dernier souffle pour les siens
Elle périt décapitée après un bras de fer herculéen

Assoiffée de liberté, elle a hissé haut notre drapeau
Laissant dans son sillage des Berbères emplis d’idéaux
Brisant les chaînes et refusant tous les asservissements
Ô Reine Kahina  « Qui a bu à ta source garde en lui un cœur vaillant »
 

ZE VENUS ZB, 27 avril 2014

mercredi 23 avril 2014

LES POEMES DE ZE VENUS - Conte de Mediza


Conte de Mediza

Il était une fois un poulpe malheureux
Qui s’échoua un jour sur une île déserte
Il lui conta son chagrin d’amour tel un aveu
L’île était pleine de bon sens et très ouverte
Elle le consola et se prit à l’aimer un peu
Le poulpe souffrait encore de sa perte
Mais il s’avouait charmé par ses beaux yeux
Et ses palmiers aux larges feuilles vertes
Au-delà de ses formes il se sentait bien sur cette île
Quand il lui arrivait de s’éloigner de quelque mille
Le manque d’elle suintait de son corps par gouttelettes
Pourtant il était loin d’être, avec elle, toujours tendre
Sans raison notre poulpe crachait soudainement son encre
Puis il disparaissait sans crier gare dans une gargoulette
Il en ressortait bien après pour revenir vers sa belle
Amoureuse, notre île l’aimait malgré tout de plus belle
L’un et l’autre savait leur amour trop impétueux
Notre poulpe sans son île était moins vertueux
Notre île sans son poulpe ne brillait plus au soleil
Les années passèrent ainsi entre mer calme et tempête
Notre île et notre poulpe avaient sans doute trop d’orgueil
Aussi aucun ne réussit à abaisser cette garde désuète
Un jour alors que le temps était à la sérénité retrouvée
Ils se regardèrent avec force et amour une dernière fois
L'échange était serein comme si leurs âmes communiaient
Notre poulpe regagna les profondeurs de la mer avec effroi
Laissant derrière lui notre île submergée par les eaux
L’île et le poulpe s’aimeront toujours malgré ces adieux fataux

 
ZE VENUS ZB, 23 avril 2014

dimanche 13 avril 2014

LES POEMES DE ZE VENUS - UN MARDI D'AVRIL...


Un mardi d’avril

Passent les jours et les années sans que rien ne change
Tu te barricades dans un monde dénué d’échanges
Ton masque se fissure et ton déguisement est lourd
Seuls ta voix et ton regard laissent paraître l’amour

Cette évidence tu la palpes de tes doigts fébriles
Mais les mots restent dans ta gorge d’homme viril
Parler des sentiments est pour toi le lot des femmes
Et pourtant tu rêverais de lui dire que tu l’aimes

Il te prend parfois de songer à ta dulcinée
Dont l’absence rend ton corps douloureux
Depuis ce mois d’octobre où tu l’as calcinée
A force de mots puis de silences dédaigneux

Ton amoureuse s’est éloignée te laissant transi
Ne sachant comment la rappeler près de toi
La boulimie des pourquoi n’efface pas l’effroi
Tu ne peux l’oublier car elle est tienne, c’est ainsi

Et de rêver à ce lendemain où tu serais libéré
Délesté de cette lourde camisole des émotions
Sans nul doute cette heure arrive, tu le sais
N’as tu pas passé trop de temps dans cette prison ?

Il est grand temps…

 

ZE  VENUS ZB, 13 avril 2014