Un mardi d’avril
Passent
les jours et les années sans que rien ne change
Tu
te barricades dans un monde dénué d’échanges
Ton
masque se fissure et ton déguisement est lourd
Seuls
ta voix et ton regard laissent paraître l’amour
Cette
évidence tu la palpes de tes doigts fébriles
Mais
les mots restent dans ta gorge d’homme viril
Parler
des sentiments est pour toi le lot des femmes
Et
pourtant tu rêverais de lui dire que tu l’aimes
Il
te prend parfois de songer à ta dulcinée
Dont
l’absence rend ton corps douloureux
Depuis
ce mois d’octobre où tu l’as calcinée
A
force de mots puis de silences dédaigneux
Ton
amoureuse s’est éloignée te laissant transi
Ne
sachant comment la rappeler près de toi
La
boulimie des pourquoi n’efface pas l’effroi
Tu
ne peux l’oublier car elle est tienne, c’est ainsi
Et
de rêver à ce lendemain où tu serais libéré
Délesté
de cette lourde camisole des émotions
Sans
nul doute cette heure arrive, tu le sais
N’as
tu pas passé trop de temps dans cette prison ?
Il est grand
temps…
ZE VENUS ZB, 13 avril 2014
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