samedi 12 novembre 2011

POEMES DE ZE VENUS - L'OLIVIER



Elle a ouvert les yeux dans une maison en pierres à ciel ouvert
L’ombre d’un olivier lui caressait le visage et l’embaumait de son parfum
Tandis que sa grand-mère lui fredonnait une berceuse au doux refrain
Les belles montagnes du Djurdjura formaient son unique horizon vert

Elle était gaie et son rire lézardait les murs de cette bicoque
Tant est si bien qu’on la prénomma la joie et le bonheur
Les jours de cette fillette n’étaient qu’amour et douceur
Sous le regard de celle qui sera sa bienfaitrice de l’époque

Elle a fermé les yeux sur un canapé aux couleurs chamarrées
L’ombre d’un immeuble parisien lui cachait les rayons du  soleil
Les  bouches d’aération l’embaumaient d’un air vicié et saturé
Son univers n’était plus que béton de la terre jusqu’au ciel

Qu’il était loin son olivier… De l’autre côté de la méditerranée


ZE VENUS ZB - 9 septembre 2011

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