L’olivier
Il est la mémoire enracinée de mon passé
Son écorce épaisse est brune et crevassée,
Tels les visages hâlés et burinés de mes aïeux.
Arbre haut et rameux son tronc est noueux,
Comme pour mieux garder les secrets d’antan
Entrelacés dans ses racines depuis longtemps.
Plante millénaire parmi toutes les oléacées,
Il doit à son bois dur et dense sa longévité.
Ses feuilles l’aident à survivre en terre aride
Tout en nous protégeant de la chaleur torride.
Il est le témoin bienveillant des gens du village
Et le repère discret des amoureux de passage.
Aux enfants il sert de cachette et de cabane
Ou de balançoire fabriquée avec des lianes.
Le fruit de l’olivier est une drupe charnue
Dont le noyau est dur et osseux tel un obus.
L’olive est verte puis devient noire à maturité
A l'automne pour délivrer alors une huile prisée.
L’olivier ne meurt jamais sans héritier
Il laisse toujours un autre lui-même, le souquet
Comme pour continuer de veiller à l’infini
Sur toutes les âmes dont il est l’arbre de vie…..
ZE
VENUS ZB, 18 novembre 2013
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