Den Digalon
Un
doux rêve a germé en moi en ce jour de mai
Où
tu t’es lovée au creux de mon épaule en riant
Jeune
et frêle je n’avais de cesse de te protéger
Amis,
sœur et frère, père et mère mais pas amants
Ton
plaisir était ailleurs loin de moi, loin de ton corps
Par
amour je me suis noyée dans ces frustrations
Oublié
les « peau à peau » et toute excitation
Tu
te disais heureuse dans cette vie sans accord
L’espoir
d’un avenir à trois m’a tenu debout
Mais
ce rêve de famille devenait un tabou…
Ton
corps se refusait à ce cadeau de la vie
Et
notre couple a cherché en vain un sursis
Fuir
cette prison dorée pour me retrouver
Telle
a été ma route depuis cet au revoir
Mon
désir et mes sens se sont réveillés
Avec
un appétit chaque jour plein d’espoir
Aucun
baiser ni aucune caresse ne me lie
Mon
cœur souffre de plus aimer avec envie
Et
ce petit être que je ne verrai jamais
Hante
mon esprit et m’attache au passé
A JM... En te souhaitant des jours meilleurs....
ZE VENUS ZB, 18 décembre 2013
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