La « douce-loureuse »
Des
années à lui tourner le dos
A
l’éviter avec force et à tout prix
Croyant
là m’épargner un imbroglio
Jusqu’au
jour où je fus à sa merci…
A
mesure qu’on avance dans cette courte vie
Des
petits riens ou des événements importants
Lui
donnent un sens et nous éloignent de la survie,
Aident
à regarder l’essentiel pour être bien-portants.
Pour
aimer les autres il faudrait d’abord s’aimer soi
Mais
comment y arriver lorsqu’on se fuit sans cesse ?
Lorsqu’on
a cumulé tant de colère à son endroit
Et
que le silence est couvert par une trompeuse liesse ?
Le
mot « solitude » tinte alors à l’oreille avec douleur
Difficile
de se retrouver dans ce face à face tant redouté
On
a mis tant de mal à se noyer dans tous ces leurres…
Pourtant
on sent que pour avancer il faut se replier.
Cette
étape crée une sorte d’isolement alors nécessaire
Certains
croient que vous déprimez dans votre repaire,
D’autres
se sentent rejetés et laissent place à la colère,
Agissant
comme des enfants délaissés par leur mère.
Puis
l’apaisement recherché arrive comme une victoire
On
savoure les silences, ceux des autres et les siens
La
bienveillance et l’indulgence nous enveloppent enfin
Et
on déterre toutes les blessures du passé avec espoir
Ce
face à face douloureux laisse place à une douceur
La
solitude alors évitée devient un besoin, une nécessité
On
pose un regard différend sur soi et sur les gens autour
La
sérénité retrouvée guide tous nos actes et nos pensées
La
douloureuse solitude est devenue la douce solitude
Celle
dont on apprécie le dégradé de couleurs…
Celle
que l’on choisie et qui n’est plus servitude
Et
que l’on nomme désormais la « douce-loureuse »
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